Clin d'œil à Mathias Grünewald.
La mystique du retable transposée non pas dans son aspect religieux mais dans sa forme et sa relation avec le spectateur.
Des charnières qui relient des opposés que l'on ne peut percevoir que successivement, jamais simultanément.
Objet à la fois un et multiple, expression de paradoxes que seul l'art peut représenter. Il n'existe pas de mots pour désigner en même temps une chose et son contraire. L'aspect ouvert/fermé, montré/caché, relié/détaché, intérieur/extérieur, fait/défait, continu/coupé, dépendant/indépendant....L'essentiel de notre existence. A l'intérieur, des fragments déchirés de dessins et peintures, comme autant de détails accumulés dans la peinture de Mathias Grünewald.
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